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démonstration impressionnante de gymnastique artistique: la finesse des asiatiques… suivez ce lien! http://www.facebook.com/#!/video/video.php?v=1292269580935&ref=mf publié dans : danse | le 3 juin, 2010 | pas de commentaires » -- qu’est-ce que le mariage? « le mariage a été institué par dieu ». qu’entend-on par là et quelles conséquences en tirer ? 1) le mariage chrétien suppose davantage que la loi naturelle . or, dans la loi naturelle, on trouve déjà unité et indissolubilité . il y a donc dans le mariage chrétien « autre chose », mais quoi ? pour le découvrir, il faut partir de la genèse, livre qui introduit au coeur de la relation entre l’homme et dieu. cette démarche a d’ailleurs été celle des pères de l’eglise et des théologiens (sérieux), étant observé que la théologie du mariage semble avoir connu un approfondissement significatif au xxème siècle, en particulier si l’on se réfère à « gaudium et spes » (concile vatican ii) et aux textes de jean paul ii. cet approfondissement a porté non pas sur la doctrine du mariage au sens strict, laquelle n’a pas changé, mais sur la portée eschatologique de l’institution . 2) prenons donc la genèse. a) l’homme est créé à l’image de dieu, il est créé homme et femme, et en tant que homme et femme il est à l’image de dieu. comment concevoir cette dualité, comment peut-elle ne pas être stérile et conflictuelle ? la réponse tient en ce que cette dualité est fondée en dieu. l’humain est en effet pensé par dieu en deux personnes. cela signifie que ce qui fait la réalité, l’essence du couple humain trouve son origine ontologique en dieu. dès le « départ », le couple est ouvert sur une troisième personne, dieu. de ce fait, sa dualité est résolue dès l’origine, sublimée, en quelque sorte, dans l’unité divine. d’emblée le couple humain apparaît comme en écho à l’unité de la trinité. b) autre constatation: la genèse nous présente l’homme dans le jardin d’eden. or, d’une part, dans ce jardin, quoiqu’il en soit au coeur, tout ne lui est pas accessible. ceci est « normal », puisqu’il doit « croître »: tout ne peut lui être donné, et la connaissance du bien et du mal demeurera toujours au delà de son atteinte. d’autre part (et il s’agit là d’une pédagogie divine), adam se découvre seul, c’est à dire élu, limité, désirant une relation avec son semblable. ce semblable lui étant donné avec la femme, la croissance ontologique d’adam (et de l’humain) se fera donc dans l’approfondissement et la réalisation de l’unité entre l’homme et la femme, laquelle est fondée en dieu, et cette démarche ne peut exister qu’en dieu. c’est ici qu’il faut bien prendre en compte la portée du péché originel: avant ce péché, dieu est bien au coeur de la relation homme-femme. et l’homme et la femme vivent cette relation de telle façon qu’elle les introduit nécessairement à la dimension « trine », et au « fait » que cette relation est comme un écho de la trinité. en résumé, par suite, le mariage est essentiellement trinitaire, et c’est pour cela que l’on peut d’abord dire qu’il est institué par dieu. c) on pourrait se demander comment appréhender dans ces conditions l’incarnation et la rédemption du christ. en fait, le péché a porté une atteinte grave à la relation non seulement entre l’homme et la femme mais à la relation entre l’homme et dieu. « où est-tu ? », demande dieu à adam après que celui ait goûté à la pomme de l’arbre défendu. en s’incarnant et par la rédemption, le christ restaure la relation qui avait été rompue. le fils lui même restaure la relation filiale entre l’homme et le père. or, dit saint paul, « dans le christ, l’homme n’est pas sans la femme ni la femme sans l’homme » (cor i, 11,11). c’est dire que l’unité retrouvée dans le christ touche au premier chef l’homme et la femme dans le mariage chrétien. d) en fait, le mariage chrétien peut être considéré comme l’icône de l’union entre le christ et son eglise. « le mystère du mariage est de grande portée, dit encore saint paul: je veux dire qu’il s’applique au christ et à l’eglise » (eph 5, 32). dès lors, l’accomplissement du mariage est participation directe au mystère de la rédemption. « les deux dimensions de l’amour, la dimension nuptiale et la dimension rédemptrice pénètrent la grâce du sacrement dans la vie des époux » (jean paul ii, « résurrection, mariage et célibat », 3-17). en d’autres termes, la réalisation de l’unité entre l’époux et l‘épouse, l’accomplissement du mariage au fil de l’existence font participer directement à l’oeuvre de rédemption. et c’est en cela qu’il dépasse totalement la seule loi naturelle. 3) se pose alors la question du célibat par rapport au mariage. mais, sur ce point, la doctrine est très claire: le célibat demeure « meilleur » (concile de trente). par le célibat consacré, l’être humain s’associe en effet directement à l’oeuvre unitaire et rédemptrice du christ, en « brûlant » en quelque sorte les étapes que devront respecter, dans le temps, les époux. il s’agit donc des deux facettes d’une même démarche: le retour à dieu, par le christ, mais l’une demeure plus radicale que l’autre. « votre profession religieuse, écrit jean paul ii, est marquée de la ressemblance avec l’amour qui, dans le coeur du christ, est rédempteur et à la fois nuptial… la virginité consacrée est expression de l’amour nuptial pour le rédempteur ». —————————————————————————————————————————————- cf. concile de trente cf. dumeige: « la foi catholique »: phénomène d’autant plus remarquable que le mariage,en tant qu’union mari-femme disparaîtra dans la jérusalem céleste. « tous seront comme les anges de dieu dans le ciel » (mt 22,30). ab et pb publié dans : des sujets brûlants... | le 3 juin, 2010 | pas de commentaires » -- une jeune fille et une fraise la vieille fille et la fraise je hais les fraises. quel fruit banal. et orgueilleux avec ça, vantard ! il se flatte de ses attraits et se donne en spectacle, comme s’il était au cœur du mystère de la vie. prenez donc une fraise dans votre main, et jugez-en par vous-même. regardez-moi ! vous dit la fraise. regardez-moi. je suis rouge. rouge comme du sang, un sang chaud, brûlant. un sang gorgé d’amour reçu, donné, reçu, donné…du cœur aux muscles et des muscles au cœur ! goûtez-moi ! vous dit la fraise. goûtez-moi. j’ai un goût sucré. un goût de plaisir, un goût de bonheur. ma saveur est celle des choses nouvelles, jamais senties naguère. toujours sucrée, toujours nouvelles, toujours ! regardez-moi ! vous dit la fraise. regardez-moi…j’ai les formes d’un cœur. un cœur doux, aux angles arrondis. un cœur bien fait : agréable à la vue, agréable au toucher, agréable au sentir…un cœur de rêve ! voyez ! vous dit la fraise. voyez ma couronne verte. je donne la vie. je suis source de vie. la vie boit en moi comme un agneau à la mamelle de sa mère. et voici qu’un nouvel être surgit, si doucement, si facilement. regardez-moi ! goûtez-moi ! mangez-moi ! dit la fraise. assez ! je la hais, de toutes mes forces de tout mon être, je hais la fraise ! mon sang la hait, parce que c’est un sang froid, et bleu. parce que mon sang est vide, et immobile. ma bouche la hait, ma bouche si sèche. parce qu’elle ne sait pas, n’a jamais su, et ne saura jamais, la différence entre amer, acide et neutre. parce que tout en elle n’est qu’âpreté, âpreté… mon cœur la hait, mon cœur avec ses angles et son calcaire. mon cœur stérile, gris, comme la poussière, comme la poussière… car nulle vie ne jaillira jamais de ce cœur. et jamais je ne pourrai crier, comme tant d’autres femmes : « j’ai envie de fraises ! » ce n’est pas moi qui bannis la fraise de ma vie. c’est elle, qui m’a bannie de la sienne. c.r publié dans : littérature | le 3 juin, 2010 | pas de commentaires » -- injustices et catastrophes « comment dieu peut-il tolérer tant d’injustices et de souffrances dans le monde ? s’il existait vraiment, il ne laisserait pas ces enfants mourir de faim, ces tsunamis ravager des pays entiers, ces guerres déchirer des populations entières ! » autour de nous, cette quest